Abstract
Publié avec le concours du projet européen « Dynamique des langues et gestion de la diversité » (dylan) de l’Université autonome de Barcelone et du laboratoire Interactions, corpus, apprentissages, représentations (icar) de l’université de Lyon, l’ouvrage regroupe, sous la direction de Lorenza Mondada et Luci Nussbaum, six études de cas caractéristiques de l’internationalisation des réunions en milieux universitaire et professionnel. Y sont analysés « le parler plurilingue » des élites européennes (managers d’entreprises, étudiants, professeurs, intellectuels, experts, etc.) en réunion de travail et/ou d’apprentissage et la façon dont le plurilinguisme y est géré.
Un parti pris constructiviste fonde l’initiative de ce livre : considérer l’interaction comme le lieu où se jouent de multiples versions du lien social et où se constituent la société, la langue, la culture, la diversité. En interrogeant la création de ce lien social dans un cadre cosmopolite, le volume pose la problématique des enjeux du plurilinguisme pour la participation des acteurs dans des entreprises et universités particulièrement caractéristiques de l’internationalisation des activités intellectuelles et tertiaires à l’ère de la mondialisation. Les auteurs analysent la façon dont l’interaction et la participation sont organisées a priori et dont les interactants restructurent les ressources langagières plurilingues en situation. Ils montrent que, quelle que soit la politique plurilingue de l’entreprise ou de l’université, les acteurs renégocient leur cadre de participation et d’apprentissage dans le dynamisme et la spontanéité de l’interaction orale. Dans ces rapports entre politiques et pratiques, de multiples questions sont abordées : quelles sont les ressources interactionnelles disponibles, mobilisées ou écartées ? Quel est l’impact de ces décisions sur l’inclusion et l’exclusion des participants, sur la consécution des objectifs d’une réunion donnée et, plus généralement, sur le travail coopératif et l’apprentissage collectif des participants ?
Un parti pris constructiviste fonde l’initiative de ce livre : considérer l’interaction comme le lieu où se jouent de multiples versions du lien social et où se constituent la société, la langue, la culture, la diversité. En interrogeant la création de ce lien social dans un cadre cosmopolite, le volume pose la problématique des enjeux du plurilinguisme pour la participation des acteurs dans des entreprises et universités particulièrement caractéristiques de l’internationalisation des activités intellectuelles et tertiaires à l’ère de la mondialisation. Les auteurs analysent la façon dont l’interaction et la participation sont organisées a priori et dont les interactants restructurent les ressources langagières plurilingues en situation. Ils montrent que, quelle que soit la politique plurilingue de l’entreprise ou de l’université, les acteurs renégocient leur cadre de participation et d’apprentissage dans le dynamisme et la spontanéité de l’interaction orale. Dans ces rapports entre politiques et pratiques, de multiples questions sont abordées : quelles sont les ressources interactionnelles disponibles, mobilisées ou écartées ? Quel est l’impact de ces décisions sur l’inclusion et l’exclusion des participants, sur la consécution des objectifs d’une réunion donnée et, plus généralement, sur le travail coopératif et l’apprentissage collectif des participants ?
Original language | French |
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Number of pages | 2 |
Journal | Questions de communication |
Publication status | Published - 31 Dec 2014 |
Externally published | Yes |